
Qu'est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
L’un des troubles dont la fréquence augmente ces dernières années et qui entraîne de nombreux problèmes à la fois physiologiques et esthétiques est le syndrome des ovaires polykystiques.
Cette maladie, qui touche une femme sur dix et est assez répandue chez les femmes en âge de procréer, provoque des troubles de l’ovulation pouvant entraîner l’infertilité. Le syndrome des ovaires polykystiques peut également être à l’origine d’autres maladies s’il n’est pas traité.
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques, l’un des troubles hormonaux les plus fréquents chez les femmes, est un problème de santé caractérisé par la formation de nombreux petits kystes bénins dans les ovaires.
En réalité, malgré le terme « kystes » dans son nom, il n’y a pas de véritables kystes dans les ovaires. Cette maladie se caractérise par une perturbation du cycle d’ovulation due à la formation excessive de petits follicules, rendant les règles douloureuses et difficiles. Son principal inconvénient est qu’elle complique la fertilité.
Le syndrome des ovaires polykystiques, qui peut également prédisposer à plusieurs autres maladies, est un problème de santé où les facteurs génétiques jouent un rôle important.
Quelles sont les causes du syndrome des ovaires polykystiques ?
Bien que la cause exacte du syndrome des ovaires polykystiques soit inconnue, plusieurs facteurs sont déterminants dans son apparition. Le facteur principal est l’hérédité. En particulier, si la mère ou la sœur a ce syndrome, la probabilité de le développer est plus élevée.
Un autre facteur de risque est le surpoids. On pense que l’obésité crée un terrain favorable à cette maladie, car un excès de poids augmente le taux d’insuline dans le sang, ce qui entraîne à son tour une augmentation de la synthèse des hormones androgènes.
Ce déséquilibre des hormones sexuelles dans le corps peut perturber le cycle d’ovulation et provoquer l’apparition de cette maladie.
Quels sont les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques ?
- Troubles du cycle menstruel
- Absence de règles
- Allongement des intervalles entre les règles
- Pilosité excessive
- Prise de poids
- Infertilité et fausses couches répétées
- Augmentation de la graisse et de l’acné sur le visage, la poitrine et le dos
- Chute de cheveux de type masculin
- Hypertension artérielle
- Ronflements
- Apnée du sommeil
- Épaississement de la paroi utérine
- Risque accru de cancer de l’utérus à un stade avancé
- Épaississement de la voix
- Réduction et modification de la forme des seins
- Incapacité à avoir des enfants
Comment le syndrome des ovaires polykystiques est-il diagnostiqué ?
Pour diagnostiquer le syndrome des ovaires polykystiques, il est d’abord nécessaire de réaliser une anamnèse détaillée du patient. Sur cette base, le diagnostic est confirmé par les signes cliniques et une échographie.
Étant donné que cette maladie touche environ une femme sur dix, il est important que les personnes qui remarquent des symptômes consultent un médecin et subissent un examen gynécologique. À ce stade, des tests hormonaux et une numération formule sanguine complète sont généralement réalisés.
Le dosage des hormones androgènes dans le sang ainsi que des hormones FSH et LH est déterminant pour le diagnostic de cette maladie.
Comment le syndrome des ovaires polykystiques est-il traité ?
Comme pour de nombreuses maladies féminines, le traitement du syndrome des ovaires polykystiques varie selon l’évolution de la maladie, l’âge, l’état et les attentes de la patiente. Mais avant tout, il faut éliminer les facteurs qui pourraient compliquer le traitement.
Ainsi, en cas de problème de poids, il est recommandé de perdre du poids avec l’aide d’un nutritionniste. Si des troubles hormonaux sont détectés dans le système reproducteur, des pilules contraceptives ou des médicaments régulateurs du cycle peuvent être prescrits. Des injections hormonales et divers médicaments antiandrogènes visant à réduire les hormones masculines peuvent également être utilisés.
Si la maladie empêche la patiente d’avoir des enfants, différents médicaments stimulant l’ovulation sont alors privilégiés. Chez certains patients présentant un dysfonctionnement de l’ovulation, des interventions chirurgicales laparoscopiques sur les ovaires peuvent être pratiquées pour restaurer une fonction normale.